mariposa monarca

lunes, 20 de julio de 2009

Heimat

Mein Heimatgefühl wird geweckt durch Erinnerungen, die ich mit meiner direkten Umgebung verbinde. Ein vertrauter Duft, der in der Luft liegt, ein Geräusch, die Formen und Farben von Blumen und Bäumen, aber auch von bestimmten Früchten und anderen Lebensmitteln. Heimat ist zum Beispiel dort wo ich frische Erdbeeren esse, die nicht nur rot sind, sondern auch nach Erdbeeren riechen. Ein ebenso unbeschreiblicher wie unwiederstehlicher Duft, leicht süßlich, der schnell verfliegt und keinen Transport über lange Strecken übersteht.

S’extérioriser

Je me sens chez moi dans une ville où j’ai confiance de pouvoir communiquer avec les autres. Je suis capable de comprendre la plupart des mots que j’entends, que je lis, et d’exprimer mes idées de manière spontanée, sans trop réfléchir comment dire les choses. Les rencontres avec d’autres personnes peuvent aboutir à des collaborations, des projets communs, et durant les discussions je comprends tous les arguments. Mais surtout le pouvoir taquiner, comprendre et créer des jeux de mots me fait sentir « chez moi ».

jueves, 2 de julio de 2009

350

La meta

Tenemos la costumbre de quejarnos del tiempo, especialmente en la comunidad de esta gran urbe. Tenemos frío, tenemos calor, y todo en el mismo día. Por lo tanto, es fácil olvidar que el clima en nuestro planeta está cambiando, y esto como consecuencia a nuestra manera de utilizar energía.

Los científicos calcularon que la vida de todas las especies puede continuar por mucho tiempo si el contenido de CO2 en nuestra atmósfera no excede 350 partes por millón. El hecho es que hoy en día estamos por encima de este límite. Con un clic aquí pueden ver el valor actualizado. La cifra aparece arriba a la derecha de la página.

Ahora bien, es válido preguntarse: ¿Qué puedo hacer yo, una persona? Mi invitación: Visiten la página de una organización que invita a todo-a-s y a cada uno-a de nosotros a participar en esta conversación, empezando por ... correr la voz.


Prima Klima?

Ich erinnere mich an eine Biologiestunde in den 70er Jahren, in der unser Lehrer uns darauf aufmerksam machte, dass die fossilen Treibstoffe nicht unerschöpflich sind, und dass es daher an der Zeit sei, sich über alternative Energiequellen Gedanken zu machen. Was Herr H. nicht vorausgesehen hat: Die Fördertechniken wurden zwischenzeitlich weiterentwickelt, und daher werden heute mehr Kohle und Öl gefördert, verkauft, und verbrannt denn je. Die Konsequenz: In unserer Atmosphäre hat sich mehr CO2 angesammelt, als dem Leben auf unserem Planeten gut tut. Andererseits haben Wissenschaftler für die Erdatmosphäre einen Maximalwert von 350 Teilchen pro Million CO2 errechnet. Derzeit liegt der Wert bei 390. Was kann man da tun? Drüber reden, anderen Leuten Bescheid sagen, und in letzer Konsequenz die Entscheidungsträger auf unserem Planeten darauf aufmerksam machen, dass wir (sprich wir Menschen) es uns nicht leisten können, diesen Fakt zu ignorieren. Meine Einladung: Mitmachen. Wie? Hier klicken, sich informieren, und... weitersagen!


Trois cent cinquante

Les chiffres jouent un rôle important dans notre vie moderne. C’est notre façon de prendre conscience des faits. Nous mesurons, nous évaluons, puis nous prenons des décisions basées sur les évaluations... Mais pas toujours, et surtout pas tout de suite. Nous, les habitants des villes, les gens qui consomment beaucoup d'énergie sans trop se demander d'où elle vient, et souvent sans se préoccuper des conséquences de nos actes, nous évitons de prendre pleine consciences que cette façon d'agir a un impact sur beaucoup d'êtres partout sur la planète. Je vous invite à visiter cette page afin de vous informer, et pour en parler, et inviter d’autres personnes à la visiter et à en parler à leur tour.

Voilà une strophe que j’ai trouvée sur un site qui raconte la sagesse des gens qui savent vivre en harmonie avec la nature :

On dit que le silence est la voix de la complicité.
Mais le silence est impossible.
Le silence hurle.
Le silence est un message, tout comme ne rien faire est un acte.


Grassroots

I just read a book on science and global warming that clearly showed me what happens if political leaders are left alone with the responsibility to care for our planet. The message that sunk in is this: If politicians get to decide what happens with global warming, they are going to do what it takes to "postpone" the conversation and the decision-making, preferably until they are no longer in office. It is time for every single person on this planet to get this message, and to understand that some problems we have today are problems of humankind, and not of a particular country and its people.

Something we need to develop as human beings, in my opinion, is to understand each other and to start acting together, at least where we have a common interest. The climate on our planet seems to be such a concern. Please visit the 350 website, look at the information, and pass the word. Thank you!


domingo, 21 de junio de 2009

Wozu Telenovelas gut sein können

Seit Mitte März freut LB sich freitags schon auf Montag Abend. Der Grund: Er will die nächste Folge seiner Leib- und Magen-Sendung sehen. Die Geschichte spielt in der Nähe von Hannover in einem kleinen Ort und erzählt aus dem Leben dreier Familien. Dies ist eigentlich nichts besonderes, wenn da nich LBs Interesse wäre. Es ist das erste Mal, dass er „freiwillig" deutsches Fernsehen schaut. Und nach nunmehr siebzig Folgen merke ich, dass er besser versteht, worum es geht. Dieses Erfolgserlebnis motiviert ihn, auch andere Sendungen und Filme auf deutsch anzuschauen. Ich diskutiere gerne mit, wenn es darum geht, das Verhalten einer Person zu kritisieren oder darüber zu spekulieren, was in den nächsten Folgen passieren könnte. Meistens sprechen wir dann auch deutsch, aber ich höre mir auch einzelne Gesprächsbeiträge in LBs Muttersprache an. Er schafft es sogar manchmal, mich nach unbekannten Wörtern zu fragen, eine für einen Lerner beachtliche Gedächtnisleistung. Am Samstag und Sonntag gibt es keine neue Folge. Da „muss" er auf die alten Folgen zurückgreifen. Ich empfehle die Sendung, allen Leuten, die Deutsch lernen und üben wollen. Sie kann übrigens im Podcast runtergeladen werden.

Free Ride
En ce moment, je me lève très tôt pour aller travailler. Quand je sors du jardin, il fait encore noir et il est encore calme sur l’avenue. Je marche sur le trottoir plein de trous et de bosses de toute sorte. Ces cicatrices superficielles dans le ciment ont été là depuis des années, peut être elles datent des décennies… À cette heure, il n’y a presque pas de bus et peu de taxis. De toute façon, la station de métro se trouve seulement à quelques minutes de chez moi. Voilà ma petite routine matinale. Cependant, il y a quelques jours, un bus électrique s’est arrêté à côté de moi. La porte était ouverte, et le chauffeur m’a invité à monter. Quelques secondes après, on roulait tranquillement vers le prochain arrêt. Le chauffeur, qui me disait qu’il s’appelait H., se sentait peut-être un peu seul dans le bus. Ou bien il était curieux à savoir qui marche dans la rue si tôt. Qui peut le savoir? C’était une rencontre tôt le matin, une conversation qui durait à peine trois minutes.

domingo, 7 de junio de 2009

La güera
C'est une chose de se sentir « chez soi » partout sur la planète. Les gens autour de moi ont leur idée à eux là-dessus. Au Québec, autant que je n’ouvre pas la bouche, je passe comme « madame tout-le-monde ». Un sourire ne révèle rien d’étrange. En parlant avec des inconnus, on remarque régulièrement « un petit accent » qu’on place parfois d’être suisse, parfois comme américain. Ici c’est toute une autre affaire. J’ai beau à me laisser bronzer… On peut toujours m’identifier comme « différente ». Certes, s’habiller à la mexicaine peut aider, mais les vendeurs vont indifféremment me saluer comme « güera ». C’est tout d’abord une manière polie de parler, mais cette expression fait aussi référence à la couleur de mes cheveux. On va toujours me pouvoir repérer facilement dans n'importe quel wagon de métro parmi la foule. C’est que, très souvent, je suis la seule blonde… Les autres prennent plutôt leur voiture.

Una película sobre nuestra planeta
El Día de la Tierra se celebra el 22 de abril. Sin embargo, procuro estar consciente del ser que es nuestra planeta, y del cuál soy parte. Cada gesto, cada acción mía afectará a fin de cuentas todo este sistema, aún que sea en la más mínima dimensión. La película disponible hasta el 14 de junio en Youtube nos explica cómo. No se la pierden! Gracias, LB, por esta recomendación.

Ascolta il tuo cuore

Este mensaje es para todos mis amigos que están soñando con aprender el italiano. ¡No esperen! Es una lengua hermosa y la cultura con su dimensión de arte, su calidez humana y su contribución al desarrollo de la modernidad en el pensamiento. Esta canción es una de mis favoritas de Laura Pausini. A mí me recuerda que las decisiones importantes que tomé y que tomaré vienen de mi corazón, antes de nada. Y cuando dudo aquellas decisiones, las palabras me dan ánimo de salir adelante, en vez de caer en la trampa del remordimiento.


sábado, 30 de mayo de 2009

The four seasons

Vivaldi would have to compose a different piece to describe the seasons here. Come to think of it, he would have chosen other instruments. The most difficult concept to explain to a person who has always lived close to the equator. How could I possibly evoke the sensation of leaving the building one fine spring morning to find the snow melting, the asphalt wet and steaming? Once, I opened the freezer and invited the person to stick her hand inside. But this momentary sensation of "my hand is cold" has little to do with the feeling of having a cold nose, ears, cold feet and hands for as long as one is outside. On the other hand, the first thunderstorm after a long dry season is also a memorable event, with or without blackout. The weather cycle is now tuned to: Nice and warm in the morning, hot at noon, cloudy in the afternoon and cool and wet at night. On some days, this cycle shifts a little, and people in the city here wake up to a gray drizzle of not very clean water that stops sometime before noon. I had heard that Mexico has basically two seasons: the dry and the rainy season. However, there is another concept to consider, not related to the passage of time. The seasons according to this concept are sunny, rainy, windy and cold. On some days, I can experience all of these. They appear in no predictable order. They last as long as they do, and then disappear for a while. The cycle disappears. There is only weather, now.

domingo, 24 de mayo de 2009

Bilingue
Parler anglais, le lire, l’écouter, fait partie de ma vie depuis longtemps. Depuis des années, je l’enseigne, et contribuer quelque chose aux gens qui veulent apprendre cette langue, et de les voir réussir, a toujours été une grande joie pour moi. Au Québec et au Mexique, la présence et l’importance de la langue anglaise sont des fois vues comme un phénomène qu’on ne peut pas éviter. Des fois, j’ai l’impression que les gens pensent que la langue « s’impose », qu’elle « menace notre culture ». Ces émotions ont tendance à causer une résistance à la langue et n’aident pas la motivation de l’apprendre. Je me rends compte qu’ici, au continent américain, il est facile d’oublier la diversité culturelle de cette langue qui vient d’Europe. Combien de cultures l’ont adopté comme langue officielle, comme langue de travail, comme moyen de communication? Ce qui m’impressionne d’elle est sa diversité d’accents et de dialectes et la facilité d’intégrer de nouveaux mots. Quant à moi, j’aime la cultiver et la développer comme outil d’expression des idées. Ceci m’aide à cultiver la langue sans me perdre. Je ne suis pas la langue, je l’utilise. Et elle me permet d’exprimer des idées et de prononcer des mots que je ne trouve pas ailleurs.

viernes, 15 de mayo de 2009

¡Felicidades!
Hoy celebramos el día del maestro. ¡Felicidades a todas y todos que están trabajando como maestras o maestros! Quiero incluir aquí a todos los entrenadores, capacitadores, y a otros personas que transmiten sus conocimientos a otros. Para mí, esto es una expresión de nuestro amor para el prójimo. Yo no sé qué me gusta más: estudiar o enseñar. Cada clase es como un baile para mí. A veces estoy siguiendo al otro, a veces estoy enseñando los pasos que necesitamos para movernos en nuevos ambientes, para lograr que nos proposimos. Siempre tengo presente que cada logro, cada éxito mío es, en parte, el éxito de alguien quien me enseño algo.