mariposa monarca

domingo, 30 de enero de 2011

La patience

Il y a des phrases que je lis et qui ne me disent rien, à première vue. L’installation « The Classroom » d’Irene Whittome faisait partie d’une exposition à Québec l’année passée, et je ne comprenais pas comment et pourquoi l’artiste avait choisi cette phrase « La patience dépend beaucoup du silence, les forces s'échappent par les paroles » pour commenter une classe de salle vide et abandonnée. La semaine dernière, cette phrase m’a frappée après un cours que j’ai donné à un groupe d’une vingtaine d’enfants qui étaient si excités et qui s’amusaient tant que toute la salle vibraient d’une énergie incroyable. J’ai réalisé que vouloir leur parler n’était pas possible en criant plus fort qu’eux. La seule façon que je voyais possible était lever mon bras, les regarder en souriant, et garder le silence jusqu’au moment où eux me regardaient pour voir ce que je voulais leur dire. Ceci, il n’y a aucun doute, dépendaient de leur volonté de m’écouter. J’avais l’impression que notre dialogue commençait par ce moment de silence. Une belle expérience dont je vais me rappeler.

sábado, 15 de enero de 2011

El arte de vestirse

A partir de noviembre, salir de la casa se vuelve una actividad en sí mismo, y la pregunta “¿Qué me pongo?” ocurre dentro de un nuevo contexto. La diferencia entre la temperatura dentro y fuera de la casa puede alcanzar 37 grados centígrados. No hay problema con esto, ya que hay ropa adecuada para hasta 40 grados bajo cero. Primer paso: determinar la temperatura afuera. Tengo dos opciones o bien ver la tele, donde el programa 17 me da la situación meteorológica en mi ciudad 24 horas por día, o bien veo el sitio web para Quebec. Segundo paso: tomar la decisión qué ponerme. ¿Qué zapatos, qué botas ponerme? Las botas para la calle, los zapatos para el lugar donde voy a llegar. Si no me quito las botas al llegar, mis pies se calientan dentro de media hora, y es algo incómodo pasar el día así. ¿Qué y cuánta ropa? Depende también de dónde quiero ir. Si es para un paseo en el parque, me pongo algo de seda y una playera debajo de un suéter. Para eventos en la universidad, donde la temperatura dentro de los edificios es por lo menos 20 grados, una blusa es suficiente. Hay chicas que se ponen blusas con mangas cortas en diciembre, pero siempre me parece un poco “fuera de la estación”. Tercer paso: Me preparo para salir del departamento. El método más lógico para esto es tomar mi abrigo y mi “bolsa de invierno” con guantes, bufanda y una gorra que cubre las orejas. Esto es muy importante. L me contó que cuando era niño se le congeló una oreja cuando estaba jugando afuera. Me dijo que es muy doloroso cuando se descongela. Cuando llego a la entrada del edificio, me pongo el abrigo, la bufanda y la gorra. ¿Por qué no lo hice antes? Ya mencioné que es ropa de buena calidad. Cuando me pongo todo esto antes de salir del depa, dentro de pocos momentos tengo la sensación de tener fiebre, vestida para un ambiente de 11 bajo cero en un lugar donde la temperatura es 20 grados. Cuarto paso: Abro la puerta, me pongo los guantes. Obviamente, al llegar esta ceremonia se repite, empezando por el cuarto paso. ¡Es divertido el invierno!

domingo, 9 de enero de 2011

Scheiden tut weh

Es ist mal wieder Zeit zu packen. Als normal empfinde ich, dass sich eine Art Abschiedsschmerz einstellt, wenn ich durch die Straßen gehe. Vielleicht nimmt dieser Schmerz an Intensität zu, je länger ich an einem Ort geblieben bin. Es ist müßig, hier etwas messen zu wollen. Der Schmerz ist da, lebendig, und bringt eine Melancholie mit sich. Die letzten Tage sind auch geprägt von Gesprächen mit Freunden im Kontext „Lass uns nochmal…“ bevor du abreist. Ich weiß, dass es nichts nützt, mir zu wünschen, der Schmerz wäre nicht da. Er ist unvermeidlich, und jeder Widerstand dagegen würde ihn nur intensivieren und verlängern. Also singe ich mit H. Knef, in leichter Abwandlung des Textes

„Ich hab‘ noch einen Koffer in Quebec

und der bleibt dort, nur ich bin bald schon weg,

Auf diese Weise geh ich auf Reisen,

doch wenn die Zeit gekommen ist komm’ ich zurück.“


Le chemin du Roy

Normalement, on prend l’autoroute pour aller à Trois-Rivières, mais cette fois-ci j’ai suggéré qu’on essaie le chemin du Roy. Sortir du Québec était pourtant plus facile en prenant l’autoroute, mais à Saint-Augustin-d-Desmaures on a vu le panneau bleu avec la couronne. C’était un après-midi gris ennuagé, et le soleil était en train de s’approcher de l’horizon devant nous à trois heures. La vue sur le fleuve faisait rêver. Autrefois, il aurait été gelé à cette époque de l’année, mais ce jour-là on voyait seulement la glace flottante. Empilée dans les courbes, elle formait des petites plages bleuâtres qui se distinguaient des vagues gris foncé, le tout en mouvement si doux qu’on n’arrivait pas à l’observer de la voiture qui roulait sur la chaussée. Tout au long du chemin il y a des maisons. Des fermes, des petites auberges, des dépanneurs, des garages, des salles à manger, des maisons où les gens vivent. Parfois le chemin longe le fleuve tout proche de la rive, parfois il monte une cinquantaine de mètres et traverse un petit village avec une église et un presbytère surdimensionné. J’ai aimé ce petit voyage au travers le Québec. Le temps ne compte pas, et il ne s’agissait pas d’arriver. Ceci était un voyage pour voir et pour imaginer qu’il serait agréable de le refaire (en bicyclette?) en été.