mariposa monarca

domingo, 9 de enero de 2011

Scheiden tut weh

Es ist mal wieder Zeit zu packen. Als normal empfinde ich, dass sich eine Art Abschiedsschmerz einstellt, wenn ich durch die Straßen gehe. Vielleicht nimmt dieser Schmerz an Intensität zu, je länger ich an einem Ort geblieben bin. Es ist müßig, hier etwas messen zu wollen. Der Schmerz ist da, lebendig, und bringt eine Melancholie mit sich. Die letzten Tage sind auch geprägt von Gesprächen mit Freunden im Kontext „Lass uns nochmal…“ bevor du abreist. Ich weiß, dass es nichts nützt, mir zu wünschen, der Schmerz wäre nicht da. Er ist unvermeidlich, und jeder Widerstand dagegen würde ihn nur intensivieren und verlängern. Also singe ich mit H. Knef, in leichter Abwandlung des Textes

„Ich hab‘ noch einen Koffer in Quebec

und der bleibt dort, nur ich bin bald schon weg,

Auf diese Weise geh ich auf Reisen,

doch wenn die Zeit gekommen ist komm’ ich zurück.“


Le chemin du Roy

Normalement, on prend l’autoroute pour aller à Trois-Rivières, mais cette fois-ci j’ai suggéré qu’on essaie le chemin du Roy. Sortir du Québec était pourtant plus facile en prenant l’autoroute, mais à Saint-Augustin-d-Desmaures on a vu le panneau bleu avec la couronne. C’était un après-midi gris ennuagé, et le soleil était en train de s’approcher de l’horizon devant nous à trois heures. La vue sur le fleuve faisait rêver. Autrefois, il aurait été gelé à cette époque de l’année, mais ce jour-là on voyait seulement la glace flottante. Empilée dans les courbes, elle formait des petites plages bleuâtres qui se distinguaient des vagues gris foncé, le tout en mouvement si doux qu’on n’arrivait pas à l’observer de la voiture qui roulait sur la chaussée. Tout au long du chemin il y a des maisons. Des fermes, des petites auberges, des dépanneurs, des garages, des salles à manger, des maisons où les gens vivent. Parfois le chemin longe le fleuve tout proche de la rive, parfois il monte une cinquantaine de mètres et traverse un petit village avec une église et un presbytère surdimensionné. J’ai aimé ce petit voyage au travers le Québec. Le temps ne compte pas, et il ne s’agissait pas d’arriver. Ceci était un voyage pour voir et pour imaginer qu’il serait agréable de le refaire (en bicyclette?) en été.

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