mariposa monarca

miércoles, 31 de octubre de 2012


Trauerarbeit
A und ich vierzehn Jahre alt, gingen in dieselbe Klasse. Unsere Freunde kamen aus demselben Dorf und waren enge Freunde. Eine Zeitlang waren wir beste Freundinnen, könnte man sagen. Beste Freundinnen verbringen viel Zeit miteinander, in und nach der Schule. Eines Tages erfuhr ich auf dem Schulhof, A sei im Krankenhaus. Hirntumor. Wenige Tage danach las ich in der Zeitung ihre Todesanzeige. Keine Information über den Ort und den Zeitpunkt der Beerdigung, aber eine Nachricht von A an ihre Freunde. „Ich habe mein Leben gelebt und bin dankbar für jeden Tag, den ich leben durfte. Ich habe meinen Frieden mit Gott gemacht und weiß, dass ich sterben werde.“ Diese Worte haben mir damals den Abschied von A erleichtert. Wenn sie zufrieden ist, dachte ich, dann kann ich es auch sein.


El duelo   
Una mañana descubrí un mensaje en Facebook, en el muro de M, publicado par uno de sus hijos. Decía que M había muerto y comunicó la dirección y el horario de su velatorio, el mismo día por la tarde. Fui por despedirme de ella, por darle gracias y por acompañarla en su último evento donde estaba presente su cuerpo. El compromiso de vernos que habíamos fijado para pocos días después se quedó sin concretizar. No importa. Quiero imaginar que se fue a viajar adonde no la puedo seguir, por el momento. A veces pienso en M, no como muerta, sino como a una amiga con la cual tengo un compromiso de vernos, algún día. 

Le deuil 

Je me rappelle de la journée quand je connu H. Je parlais très peu français, et j’avais peur de ne pas pouvoir dire les choses convenables pour exprimer le respect et la gratitude de m’avoir invité. Mais elle a su m’accueillir avec beaucoup de gentillesse et de bienveillance. Dès le début, et elle m’a encouragé à participer dans les conversations. Et je pense qu’elle avait un talent exceptionnel pour donner du courage à toutes les personnes dont elle a croisée le chemin, des amis autant comme des personnes qu’elle a rencontrées qu’en passant.
H aimait créer et exprimer la beauté, qui, pour elle, était une expression d’harmonie. Elle cherchait cette beauté tant dans la nature comme dans les objets qui l’entouraient et dans la musique. Elle aimait recréer cette harmonie aussi pour d’autres personnes, peut-être pour leur donner un sentiment de bien-être. En fait, je crois que c’était sa manière d’exprimer son amour pour les autres.
Elle n’avait pas peur de mourir. Elle a dit qu’elle a accepté sa maladie dès le moment où elle a appris la diagnose. Elle a été très reconnaissante de toutes les visites et appels qu’elle a reçus quand elle était malade, et en même temps, elle n’a pas arrêté de nous encourager à poursuivre nos projets dans la vie et d’entreprendre de nouvelles aventures. Elle nous a rappelés constamment que se donner aux autres est une forme de bonheur. Quand on aime ce qu’on fait, ce n`est pas du travail, elle disait.
Quand nous l`avons visité les dernières semaines de sa vie, elle disait qu’elle était contente avec la vie qu’elle a vécu, et qu’elle était prête à partir. Je continuerai à penser à H comme source de courage et d’amour.


Grieving 
Vita mutatur, non tollitur. Life is changed, not taken away.
Grieving is a process that has the power to heal, according to Elizabeth Kübler-Ross. She also talks about “working through grief”, maybe because of the word “Trauerarbeit”, widely used in her native language. I like the preposition “through” associated with the idea of work. Where to begin? Grief can be overwhelming at certain moments. It is uncomfortable to be in this place, because there is no way I can control this grief. It works me, so to speak, at the same time as I am working through it. I don’t understand the process, and I think I won’t make an attempt to understand it. It comes in waves, that I can feel, and I am confident that something good is going to come out of it.