Heute ist dein Geburtstag, und dies ist ein offener Blog-Brief für dich.
Zuerst kommt natürlich ein kleines Geburtstagsständchen!
Ich wünsche dir, lieber L., dass du nun viele viele Gelegenheiten hast, die deutsche Sprache und alle damit verbundenen schönen Dinge zu entdecken und zu genießen.
Ich möchte dich anerkennen für die an Hartnäckigkeit grenzende Ausdauer und Geduld, die du in den vergangenen Monaten beim Deklinierung und Konjugieren gezeigt hast. Es grenzt an ein Wunder, wie schnell du angefangen hast zu sprechen, und gerne übe ich auch weiterhin neue Wörter mit dir.
Ich möchte dir sagen, wie sehr ich mich über dieses wunderbare Geschenk freue, dass du mir mit meiner Muttersprache gemacht hast. Du gehörst zu den wenigen Menschen, die ich kenne, die alle Texte in diesem Blog lesen und in allen vier Sprachen mit mir darüber sprechen können!
Ich wünsche dir – und mir – viel Spaß mit Deutsch!
Deine D.
P.S. Für alle, bevor sie auf vielleicht falsche Gedanken kommmen: Nein, ich habe L. keinen Unterricht gegeben. Er hat soeben die hundertste Lektion des Buches „ Assimil-Le nouveau allemand sans peine“ beendet. Es handelt sich um ein Buch für Autodidakten, und wer L. kennt, der weiß dass sein Forschergeist weder vor der Unendlichkeit des Universums noch vor der Komplexität der deutschen Sprache halt macht.
La rose
« …Mon cœur est triste
Me demande comment j’ai pu l’arracher de son sol
Pour le planter dans un sol étranger
Mon cœur me demande quel langage il va parler
Devant ces étrangers
Étrangers dans un pays étrange… »
(Mariette Koro)
J’ai trouvé ce poème dans un texte de recueil pour un cours de didactique de langues. Il m’a profondément touché, car il exprime un grand regret et une douleur très vivante. L’auteure était adolescente au moment où l’a écrit, et je ne sais pas si cette personne à pu se réconcilier avec cette perte qu’elle a subi en jeune âge. Je me considère chanceuse de ne jamais été obligée de quitter mon pays. Tous mes voyages, je les ai entreprises avec le gout de découvrir, d’apprendre, et – en liberté de retourner dans mon pays. Cependant, je connais cette douleur. Et pour me consoler, j’ai trouvé une manière de voir mes voyages – ces mouvements apparemment erratiques – qui me libère de l’aspect violent de tous changement vécu quand on quitte un pays pour vivre ailleurs. Je compare ma façon de voyager à celle d’une plante originaire dans le Sahara. Il s’agit de la Rose de Jéricho, une plante parfaitement adaptée à son habitat. Elle ne voyage pas, mais elle se laisse transporter par le vent. Elle n’a pas de bagage. Elle recommence à verdoyer quand le moment est venu, et elle n’est probablement pas pressée.
« …Mon cœur est triste
Me demande comment j’ai pu l’arracher de son sol
Pour le planter dans un sol étranger
Mon cœur me demande quel langage il va parler
Devant ces étrangers
Étrangers dans un pays étrange… »
(Mariette Koro)
J’ai trouvé ce poème dans un texte de recueil pour un cours de didactique de langues. Il m’a profondément touché, car il exprime un grand regret et une douleur très vivante. L’auteure était adolescente au moment où l’a écrit, et je ne sais pas si cette personne à pu se réconcilier avec cette perte qu’elle a subi en jeune âge. Je me considère chanceuse de ne jamais été obligée de quitter mon pays. Tous mes voyages, je les ai entreprises avec le gout de découvrir, d’apprendre, et – en liberté de retourner dans mon pays. Cependant, je connais cette douleur. Et pour me consoler, j’ai trouvé une manière de voir mes voyages – ces mouvements apparemment erratiques – qui me libère de l’aspect violent de tous changement vécu quand on quitte un pays pour vivre ailleurs. Je compare ma façon de voyager à celle d’une plante originaire dans le Sahara. Il s’agit de la Rose de Jéricho, une plante parfaitement adaptée à son habitat. Elle ne voyage pas, mais elle se laisse transporter par le vent. Elle n’a pas de bagage. Elle recommence à verdoyer quand le moment est venu, et elle n’est probablement pas pressée.
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