mariposa monarca

sábado, 8 de septiembre de 2007


Afinar el oído
Vivir en un nuevo lugar implica también reeducar el oído. Durante las primeras semanas, notaba sobretodo la ausencia de los sonidos que solía escuchar todos los días: los peseros, los vendedores en el metro y en los lugares públicos (Mira damita, caballero, les traigo a la venta…), la música en los camiones, siempre para dar ánimo al chofer y fastidio a los pasajeros. Fue como un periodo de desacostumbrarse, de decontaminar el escuchar cotidiano. Luego, me empezaron a llegar los nuevos sonidos, y también el silencio del lugar. En el parque, es posible mirar el paisaje y escuchar nada más que el viento. A veces, el un aire suave que causa un murmullo en el follaje. Hoy por la mañana, el viento estaba bramando como una manada de leones hambrientos. Cuando dejamos las ventanas abiertas, se lanza como una furia dentro de la casa y hace volar todos los papeles.
Además de estos sonidos naturales, Québec ofrece el placer de escuchar música típica que estoy empezando a descubrir. Los invito a descubrir una artista que canta en francés, inglés, español e italiano, así como un cantante que me sorprendió con su música un tanto suave, un tanto melancólica. Si quieren un panorama más amplio, escuchen un puesto de radio local, radio energía.

Theorie und Praxis
Die erste Vorlesungswoche ist geschafft – die Nach- und Vorbereitungen sind noch in Arbeit. Als Studentin gewissen Alters erlebe ich so etwas wie ein Revival eines Daseins, dessen erste Episode nun schon Jahrzehnte zurückliegt. Nein, ich bin nicht im Seniorenprogramm, und hierzulande ist es nicht selten, dass man/frau sich irgendwann entschließt, als Voll- oder TeilzeitstudentIn eine weitere Runde an der Uni zu drehen. Ich gebe zu, dass mich fünf Minuten vor Beginn der ersten Vorlesung „General and Contrastive Phonetics“ sowas wie Panik überkam. Vorübergehend. Trotz allen technischen Fortschritts haben sich einige Dinge nicht geändert: Schlange stehen zum Beispiel. Dabei kann man Entspannungsübungen machen und lesen, wenn man nicht gerade einen Bekannten an seiner Seite hat. Die Uni ist klein genug um sich schnell heimisch zu fühlen und von den Leuten wiedererkannt zu werden. Andererseits, nach der UNAM muss mir wohl jeder andere Campus wie ein Goldfischglas vorkommen.

Les suisses, sont-ils de la Suisse?

Au début de la journée, on voyait une brume lumineuse qui flottait au-dessus du fleuve et qui devait y rester jusqu’au soir. L’humidité est impressionnante, et pendant la sortie vers les Plaines je cherchais l’ombre des arbres. Au-dessous de leur toit feuilleté, je pouvais lire tranquillement avec le livre ouvert. Aucun souffle de vent n’arrivait pour mouvementer les pages. Au retour, j’ai décidé de monter la cote qui conduit au site de l’ancien observatoire météorologique. J’avais enlevé mes sandales pour me rafraichir un peu les pies sur le gazon humide. La terre commence à refroidir, cela se sent, et j’ai trouvé des feuilles mortes d’un érable, trop belles pour les laisser dehors. J’en ai apporté quelques-unes à la maison. Sur la colline il y a quelques bancs. Deux dames venaient de se lever à mon arrivée, et une d’elles me disait qu’elles me laisseraient volontiers la place à l’ombre. Un monsieur assis sur le banc à côté m’a offert deux tranches de sa pastèque, et ensuite un quelques peanuts avant de jeter d’autres par terre. Après quelques instants, je vis un petit animal de ferrure brune avec des raies noires et blanches s’approcher pour prendre la première peanut entre ses pattes et le manger à la façon d’un écureuil. Le suisse, voici son nom, transportait les autres dans son terrier dont l’entrée se trouvait tout proche.. Au milieu de la ville – dans cet espace tranquille, loin des voitures et de la foule, cette petite créature a appris à se laisser nourrir par les humains, quoiqu’il est plus discret que les écureuils qui s’approchent des fois pour fouiller dans mon sac à dos ouvert à côté de ma chaise.

Actual Minds, Possible Worlds
“Science – particularly theoretical physics – also proceeds by constructing worlds in a comparable way, by “inventing” the facts (or world) against which the theory must be tested. But the striking difference is that, from time to time, there are moments of testing when, for example, light can be shown to be bent or neutrinos must be shown to leave marks in a cloud chamber. It may indeed be the case, as Quine has urged, that physics is 99 percent speculation and 1 percent observation. But the world making involved in its speculation is of a different order from what story making does. Physics must eventuate in predicting something that is testably right, however much it may speculate. Stories have no such need for testability. Believability in a story is of a different order than the believability of even the speculative parts of physical theory.” (J. Bruner, Actual Minds, Possible Worlds 1986:14) Reading this text while waiting with about 300 people to have my picture taken made me realize how wonderful (full of wonders and miracles) imagination (the power of creating images and ideas) is. I thank all my friends who live in one of the (two) possible worlds for teaching me what is possible in communication.

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