Polar polar
J’aime bien les polars. D’un part, cela coupe le vent. Et le vent, il y on a dans ce temps-ci. Dans certains coins de la ville, il souffle déjà si fort que j’ai besoin de me couvrir les oreilles. Et puis, mon polar manches longues en blanc me tient au chaud. Marcher vers la basseville, écouter les touristes qui viennent d’arriver en croisière pour une visite éclair de la ville, pour prendre quelques photos, c’est un plaisir seulement si on n’a pas trop froid. Je peux même m’assoir quelques minutes, à l’abri du vent, bien entendu. Et là, je sors mon polar de ma poche pour lire quelques pages. Un bon polar, cela se lit en petite doses. Quelques pages par jour, puis je réfléchis comment l’histoire pourrait se développer, sans pourtant m’en faire trop de soucis. J’aime me laisser surprendre. Et les surprises – pour la plupart vers la fin du livre, m’invite parfois à faire un petit retour sur les chapitres antérieurs. Cela prend alors (au moins) deux polars pour être heureuse.